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Journal Extime.

15 février 2012

Anneau.

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Je te hais déjà, toi à qui je m'attache pour rien.

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15 février 2012

Video Games - Lana Del Rey

Je ne sais pas par quoi commencer. Par notre rencontre ? Ce fameux 12 décembre 2009 à L'Envers à l'occasion de l'anniversaire de deux mecs... L'un d'eux m'a présenté à toi et quand j'ai regardé dans tes yeux, j'ai cru voir un bonheur infini. Un bonheur que seul toi pouvait m'offrir... La paix que j'espérais depuis tellement, tellement de temps...

Les mois sont passés et finalement, par force des choses on a fini par s'aimer plus qu'on ne l'aurait dû. Je pense que j'aurai préféré t'aimer et te garder à jamais comme avant. Malgré les maux quand tu m'avouais tes conquêtes, malgré les maux quand tu étais avec une autre. Je ne sais même plus quoi dire...

Ta peau me manque, le son de ta voix, la chaleur de ton rire. La douceur de tes cheveux, l'infinité de tes yeux, ton talent divin. Tes regards assassins. Tes bras apaisants. Tes mots douloureux. Ta feinéantise extrêmen. Tes péchés mignons. Ta culture musicale à toutes épreuves. Ton intelligence. Ton calme puissant. Ton odeur. Tes mains. Ton ventre. Ton dos. Ton visage. Tes lèvres... Tout. Tout et finalement rien puisqu'il n'y aura plus jamais rien.

L'espérance de t'avoir à nouveau, l'espérance de t'aimer sans retenu. T'offrir tout ce que le Monde peut offrir. Ecouter ce que tu aimes. Regarder ton film préféré. Manger des pizzas, des Quicks, des KFC. Manger le chinois qu'on avait prévu de faire. Retrouver nos petites manies. Continuer de construire. Faire rêver le Monde. Faire rager les nanas et les gars. Montrer que l'A.mour existe. Aller au cinéma. Découvrir le Monde. Se sentir uni. Se sentir protégé(e) et soutenu(e). Ne jamais se sentir seul(e). Toujours avoir quelqu'un à qui s'en prendre quand ça ne va pas. Toujours avoir des épaules sur lesquelles pleurer jusqu'à l'agonie. Toujours avoir une oreille attentive. Toujours avoir quelqu'un pour nous soulager d'une peine, d'un secret, d'un boulet au pied.

 

Je voulais juste une chance officielle de te prouver que je n'aurai jamais recommencé mes erreurs. J'aurai aimé avoir cette chance de te prouver tout l'amour que j'ai pour toi, tout ce que je peux faire pour ton bonheur. J'aurai aimé te dire à quel point c'est difficile de ne plus t'avoir. A quel point c'est douloureux de ne plus pouvoir aimer quelqu'un qu'on rêverait d'aimer à jamais. J'aimerais te dire à quel point tu me manques toujours, et toujours plus puisque je ne vois pas la suite sans toi. Te dire que je voulais un mini-toi-et-moi. Te dire que je voulais ce gros patapouff en guise de chien. Te dire que je voulais une belle voiture pour notre famille. Te dire que j'aurai aimé m'endormir jusqu'à la mort dans tes bras, dans notre lit, celui qu'on aura choisi, dans le nid qu'on aurait fondé. Te dire que tu es tellement plus, tellement tout et rien, tellement le Mythe du Paradoxe... Te dire que tu étais pour moi bien plus qu'un petit amoureux de bas étage... Te dire à quel point je t'aimais. Te dire que tu es le présent et la suite de ma vie et de ma construction personnelle et familiale.

 

J'aurai aimé te dire tellement de choses, j'aurai tellement aimé avoir le courage de tout avouer, d'un coup, te coiffer au poteau et t'expliquer pourquoi tout ça. Pourquoi mon caractère. Pourquoi mes crises... Car, finalement, le point où j'avais peur de te perdre, a fini par me perdre et te perdre. Je me bouffais de voir que j'étais pas grand chose. Je t'ai bouffé de n'être rien, et de ne rien me prouver, pour moi. Peut-être oui, était-ce suffisant... Mais pas pour moi... J'aurai aimé une pensée, un jet'Aime... Et puis finalement, il faut que moi aussi, j'abandonne...

 

Que j'abandonne l'espérance, que j'abandonne l'Amour, la construction, ta peau, ton visage, ton sourire, ton rire, tes cheveux, tes mains, ton ventre, ton dos... Que j'abandonne tes rares mots tendres et les maux que tu me procurais...

 

 

Peut-être qu'un jour j'oublierai... Peut-être qu'un jour je ne saurai plus qui tu es.
C'est avec hâte que j'attends ce jour, car, finalement, il n'y a plus rien à attendre, il n'y a plus rien à espérer.
Il faudrait tout simplement que j'oublies tout... A tout jamais.
Que j'oublies qui tu es, que j'oublies ton visage, ton numéro, ton adresse, tes messages, tes morceaux, tes espoirs, tes attentes. Ta couleur préférée, ton plat préféré, la date de ton anniversaire, ta famille, tes souvenirs, tes peines, tes mensonges, tes erreurs. Tes rêves, tes qualités, tes défauts... Nos moments, nos rêves, nos projets, nos souvenirs, nos joies et nos disputes. Tes manies et mes crises. Tes larmes et tes inquiétudes. Tes envies et tes déceptions. Tes craintes et tes musiques. Tes talents et ta chambre. Tes instruments et ton imagination. Ton esprit et ta mémoire de poisson rouge sélective... Il suffirait, que j'oublies tout pour toujours et que tu ne sois pour moi qu'un bref coup de vent...

 

A jamais, toi.
Toi aussi. Encore une fois... 

15 novembre 2011

Foutoir.

Parce que ces textes, je ne veux pas les perdre, malgré tout.

 

" Les mots sont souvent douloureux, souvent assassins et souvent difficiles à entendre mais, alors qu'on commence à ne plus en avoir à faire, ils reviennent plus fort et tuent toujours un peu plus. Les mots tendres sont les plus difficiles à dire, ils restent une sorte de cadeaux, une sorte de récompenses suite à une bonne conduite. La seule chance que nous pouvons avoir à les entendre le plus souvent possible c'est quand la personne qu'on aime profondément nous aime profondément en retour. "

" On connaît son premier Grand Amour, seulement quand on l'a perdu. C'est désagréable et pénible à vivre. On essaye de retarder le moment échéant, celui où tout sera terminé. On se laisse le droit d'espérer, au moins un peu. Comme pour se dire que rien n'est fini, qu'il nous reste une petite chance de tout réparer. Mais comment réparer quand le point de non-retour est atteint et que la seule et unique raison qui nous retienne encore c'est le fait de n'être pas prêt pour la rupture. Que se passera-t-il alors quand cet étape sera passée ? "

" On court tous après quelque chose, ou après quelqu'un. On court après la personne qu'on aime ou celle qu'on aimerait aimer. On court après le temps, après l'argent, après le bus, après une chose de toute façon. Quoique nous fassions nous courrons tout le temps. Et si ce n'est pas en sport, c'est dans le " tous les jours, tout le temps ". Nous essayons de faire tout ce que nous pouvons pour réussir à attraper ce après quoi nous courrons mais rares sont ceux qui peuvent affirmer avoir réussi.
C'est d'une extrême violence et ça finit toujours par faire mal comme jamais. Si ce n'est pas parce que nous n'avons pas pu obtenir ce quelque chose, on souffre tendrement et incroyablement parce que nous n'avons pas réussi à rattraper la personne que l'on aime et qu'on aurait aimé continuer d'aimer... Parfois, le temps ne sera pas suffisant pour panser une plaie... "

" Je regrette que nous ne soyons plus aussi amoureux qu'en ce jour-là. C'est peut-être la vie qui m'a tué, et je te le fais subir. Par peur de mourir, sans doute. Mais toujours avec une pointe d'haine envers moi, celle qui te fait du mal. Et celle qui ne pourra jamais te combler, celle tuée par le temps et par l'envie sans l'atteindre. Tu te forces, je le sais. Et je sais aussi que le jour où je serai à la lumière, loin devant le gouffre, continuant à marcher sur le chemin d'une vie aussi douloureuse qu'une épine dans un pied, tu vas m'abandonner. Parce que pour toi, il sera temps de partir... Et c'est ça, qui me fait terriblement peur. "

" C'est la partie où tu crois vivre, celle où tu as l'impression que l'Amour, le Véritable existe et qu'il est à toi. Mais c'est faux, c'est qu'une illusion prononcée par l'alcool, les hormones en ébullition et le manque de tendresse qui refait surface. Ne crois jamais en rien, ni en l'amour, ni en l'amitié, ni en quoique ce soit. Car tout finira par te décevoir, un jour où l'autre et, seulement à ta mort, un pied dans la tombe et l'autre soulevé prêt à s'y poser aussi que tu pourras te retourner et te dire : 'J'ai vécu, je suis venue, aussi. Mais je n'ai jamais ô grand jamais vaincu qui que ce soit, quoi que ce soit. Pourtant j'ai été moi, jusqu'au bout, j'ai donné sans jamais demander en retour ; j'ai saigné mon coeur pour l'offrir à la personne qui pour moi le méritait plus que tous les autres ; je me suis étouffée pour ne jamais salir l'air pur de ma voix trop pénible ; je me suis cachée le plus possible afin de ne pas détruire la rétine des gens et j'ai aimé, j'ai aimé à la Folie.' C'est à ce moment alors, que tu pourras poser le deuxième pied dans la tombe car tu auras montré que tu n'existais pas réellement. Ta perte sera moins lourde à encaisser "

12 novembre 2011

On oublie parfois de savoir ce qu'on a vécu.

01h01, je commence seulement à écrire. Après avoir tenter de ne pas pleurer, à essayer d'avoir plus chaud sous une couette qui n'est pas la mienne. Et je pense. Comme dit avant, dans la solitude, il n'y a que nos pensées qui nous accompagnent. Et nos souvenirs. 

Pourquoi je regrette d'avoir grandi ? Pourquoi il a fallu que je vive tant de douleurs ? Pourquoi je dois en subir encore ? Serait-ce parce que je suis née pour ça ? Je croyais le contraire... Andrea m'aurait menti, je croyais que j'étais née pour assimiler et comprendre les choses. Je croyais que j'étais faite pour savoir, que je n'aspirais qu'à la gentillesse...

Pourquoi il a fallu que je fasse une soirée d'anniversaire, que cette fille soit là, que lui soit là, et qu'il me prouve encore une fois que je ne suis qu'une parmi d'autres. Qu'ai-je fais hormis aimer ? Serait-ce ça ma faute ? Aimer... Pourtant je pensais que c'était le plus beau sentiment qui soit. J'ai mal cru. J'aurai tellement voulu que ça se passe bien, mais pourquoi a-t-il fallu que ça se passe comme ça ? Pourquoi j'ai tremblé, pourquoi j'ai paniqué, pourquoi j'ai eu peur, pourquoi toutes ces choses m'arrivent, ces choses incontrôlable auxquelles je suis confrontée quoiqu'il arrive, quoiqu'il se passe...

Et toi qui est parti, toi qui m'as laissé pour toujours dans ce vaste monde hostile qui ne veut pas de moi ni de mon amour sans failles. Personne comprend, personne sait que j'ai besoin d'aimer. Personne ne se doute que j'ai besoin d'être aimée pour survivre. Il n'y a plus que ton souvenir.  Il n'y a que des photos, qu'une musique et qu'un couplet, que des vagues flash de ce que tu as pu me dire. Je tuerai pour que tu reviennes, je tuerai pour que tu sois à nouveau avec moi. Je tuerai pour que plus jamais tu me laisses, pour que plus jamais je sois seule. Je donnerai ma vie à la mort, mon âme au Diable, mon corps à la science, pour que le temps d'une journée, nous soyons enfin réuni comme avant. Toi, moi. Que nous et rien d'autre, comme s'il n'y avait que nous. Comme si rien d'autres ne pouvaient exister. Un câlin, un " je t'aime pour toujours ". Quelque chose de physique et plus de souvenirs, plus de larmes. Juste toi. Juste toi jusqu'à l'éternité...

Encré dans ma peau je ne peux plus rien faire d'autre, je ne peux plus penser qu'à toi et qu'à tout ce qu'on a vécu. Il ne me reste que quelques sms écrit à la va-vite sur un brouillon, des larmes, des rires quand je repense à quel point tu as pu être con. Qu'à de la colère et de la rancune. Tu étais tout ce que j'avais, tu étais la seule chose qui me restait, de stable. Tu étais ma base, mon oxygen et toute ma vie entière. Tout était basé sur toi et tout mon amour était déversé sur toi. Je n'avais que toi, putain d'bordel, et tu t'es cassé. T'es parti comme  un lâche parce que tu n'as pas voulu te battre, et tu t'es cassé couragesement pour réussir à mettre un terme à ta propre vie. Ton instinct de survie n'a pas dû fonctionner à ce moment là. Peut-être bien que c'était ton heure. Peut-être que la mort t'a choisi ? Comment savoir ? J'aimerais lui poser la question.

Et je t'en veux tellement, j'en veux à tellement de gens. A toi, à Andrea, à mon père, qui m'ont abandonné. A Mathieu, qui est en train de le faire. Pourquoi il faut toujours qu'on me laisse tomber ? Qu'ai-je fais ?

J'aurai jamais les réponses, mais les questions se répètent. Bientôt le 25, j'ai peur de cette date.  Ce sera un vendredi. En espérant, que Mathieu soit encore là ce jour-là, et qu'il soit avec moi. Je ne sais pas si tu reposes en paix, dans un sens j'espère que tu regretteras toute ta mort le geste que tu as fais. Mais je sais aussi que pour toi, il était plus facile et moins douloureux que tu t'en ailles.

Je t'aime. 

28 septembre 2011

La nuit débute.

Quand il fait nuit, quand il fait silence, quand il n'y a personne et qu'on se retrouve seul, la seule compagnie que nous pouvons avoir ce sont nos pensées. Toutes plus ou moins assassines. Que pouvons-nous faire contre ça ? Il est quasi-impossible de se battre...

On revoit difficilement nos moments de joie... Tout ce à quoi  nos pensées nous renvoient c'est aux choses qui nous ont le plus blessées. La perte d'une personne qui nous était chère, une séparation douloureuse et inacceptée. A quoi bon y repenser puisque c'est du passé ?

Je me souviens de ce jour où je t'ai aimé, où tu m'aimais à en avoir peur. Ou tu fusionnais avec moi, où tu t'inquiétais pour moi, où j'étais la seule et unique... Il n'y avait personne d'autres que nous... Et puis tout a rapidement changé... Tu es devenu plus distant, j'avais de moins en moins le droit à ces petites attentions que j'affectionnais tant, au fur et à mesure je suis devenue comme une pièce en plus dans ton puzzle de la vie, mais pas la plus importante, celle qu'on trouve difficilement... Qui nous prend une heure à mettre en place, celle pour qui on se casse la tête... J'aurai aimé, tant aimé que tu aies peur de me perdre, que tu vois en moi une personne à qui tu aurais pu tout dire... Plus le temps passe et plus on se déteste... Que faire ? Quels choix sont bons ? Que faut-il que je te dise ? 

Tu me dis parano, je suis devenue malade... Tu m'as rendu malade... La maladie d'amour, celle qui te tue, celle qui t'écrase au fur et à mesure, celle que tu ne peux soigner car il n'y a aucun remède, celle pour qui tu voudrais tout sacrifier si le temps d'un instant tu pouvais ne plus la ressentir... Pourquoi faut-il se battre quand on aime ? Ne serait-ce pas simple de s'aimer, tout tendrement ? Tout lentement ? Continuer le puzzle de la vie sans fin avec bonheur ?

Quels choix pouvons-nous prendre finalement ? Quels autres choix avons-nous ? Celui de se détruire, celui de s'aimer, les deux ? Comment faire ?

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11 août 2011

Miles Away - Madonna

C'est peut-être à cause de nos disputes, ou peut-être à cause de moi. Qui sait ? Peut-être est-ce à cause de ce rêve où il* revenait, ou peut-être à cause de lui. Je ne sais pas. C'est peut-être parce que je n'ai plus envie de faire d'efforts, ou peut-être parce que je suis blasée. Peut-être que c'est à cause des musiques que j'écoute et qui me rendent triste. M'ouvrent-elles les yeux ? Peut-être que j'aime être triste, ou peut-être parce que je ne suis pas bien comme ça...

Comment savoir ?

7 août 2011

Réseaux Sociaux.

Je viens de me créer un Tumblr. J'ai déjà un compte Facebook, un compte Twitter et un compte Skyrock (C'est mon roman). Et malgré tout, je n'arrive toujours pas à me faire repérer, parce que oui c'est bien ça le but. Tout ce que je veux, c'est me faire repérer. Bref ! C'était qu'une introduction.

Il est vrai que je n'écris plus sur mon " journal extime ". Peut-être bien que je n'ai plus d'inspiration, et même là, je n'en ai plus.

 

Tant pis.

1 juillet 2011

Le temps est un terme de mesure, mais également une excuse.

On dit souvent que nous ne pouvons plus poster de choses sur notre blog par " manque de temps ". Seulement, ce n'est pas le temps qui nous manque, c'est la façon avec laquelle nous le gérons qui est mauvais..

Le temps est une chose fabuleuse, on se réveille et nous voyons la journée défilée sans y prêter attention temps que nous n'avons pas de rendez-vous important ou autre, qui nous obligerait à regarder l'heure pour ne pas arriver en retard...

Au lycée, nous faisons toujours attention au temps, pourquoi ? Peut-être bien parce que l'ennui nous pousse à s'intéresser à quelque chose qui bouge, et qui nous montre qu'en dehors de ces murs il y a quelques chose qui continue...

 

Et finalement, si moi je ne mets plus rien, c'est seulement parce que j'ai cassé mon ordinateur... Le temps joue toujours en notre faveur.

11 avril 2011

Hurricane.

Je ne sais pas si c'est judicieux que nos chemins se séparent ici, je ne sais même pas si c'est utile d'en parler. Au bout de 11 mois, c'est plus être amoureux, c'est l'amour tout court. Mais finalement, tu en as décidé autrement, tu " ne sais pas ".  Alors continues à ne rien savoir et peut-être que moi-même j'oublierai qu'il y a eu, au cours de notre existence, un " nous ". Peut-être bien que j'oublierai la tienne, d'existence. Peut-être que tu seras qu'un cauchemar et que je me suis réveillée.
Pourtant, tu m'as aidé, bien plus que n'importe qui. Tu as été là quand ça allait mal côté " amour " et que tu n'étais qu'un ami. Tu m'as aidé quand ça allait mal du côté " famille " et que tu étais mon Amour.
Crois-tu que je suis ton " grand Amour " ? Crois-tu que, comme le proverbe le dit, tu te rendras compte de ma valeur une fois que tu m'auras perdu ? Penses-tu seulement à ça ? Au fait que tu es en train de me perdre, et qu'une fois m'avoir perdu, je souffrirai trop pour te pardonner une fois que j'irai mieux, et que plus jamais j'aurai envie de me remettre avec toi ? Que plus jamais j'aurai envie de retenter avec toi au risque d'avoir mal à nouveau ? Beigbeder dit que l'amour dure 3 ans. Moi je dis que ça ne dure pas plus d'un mois. On est amoureux, et puis après c'est une sorte de " routine " ou je ne sais quoi d'autre. Un truc, on est avec quelqu'un, on sait qu'on l'a. Quoi que nous fassions on sait que l'autre restera malgré tout. Mais si cet autre s'en allait pour de bon ? Qu'il arrêtait de subir pour enfin penser à vivre ? Et peut-être bien (qui sait ?) par se venger en faisant souffrir la prochaine personne qui l'aimera ? Et tout ça par ta faute ? Parce qu'après avoir fait tué quelqu'un, ce quelqu'un même voudra tuer à son tour.

Parce que finalement, il faudra tout oublier et vivre comme s'il ne s'était jamais rien passé.

7 avril 2011

Difficile de toujours trouver un titre.

Vous savez ce qu'il y a de plus difficile en ce moment ? Ce n'est pas de ne plus avoir de parents, ni de maison, ni de chien, ni de nourriture à foison, ni des souvenirs, ni des photos, ni de lit à soi, ni même être seul... Le plus difficile c'est de l'accepter et de vivre avec tous les jours comme si ce n'était rien. Sans jamais se plaindre, sans jamais en pleurer, sans jamais en démordre. C'est de se battre tous les jours contre l'abandon, contre l'oubli. C'est de réussir à manger sans jamais le vomir, c'est de sourire même quand on veut pleurer. C'est d'espérer et de ne jamais s'arrêter. C'est de rêver malgré tous les cauchemars. C'est chanter même si c'est faux. C'est de danser même si c'est nul. C'est de rire pour rien, même si on ne veut plus rien. C'est de ne rien dire même quand on pense de travers. C'est de réussir à ne plus réfléchir une fois seul. C'est de ne pas sauter par cette putain de fenêtre unique. C'est de se lever le matin, le mal au coeur, sans regretter de ne pas être définitivement parti. C'est de n'avoir aucun regret, et de toujours assumer nos actes et nos choix... Le plus difficile dans la vie, c'est la vie elle-même. Quand elle nous donne des choix trop difficiles et qu'on prend toujours le mauvais. Quand elle nous apporte le bonheur et qu'elle nous le reprend. Quand elle nous enlève les gens qu'on aime et qu'on ne s'en remettra jamais. Quand elle nous fait vivre avec nos douleurs sans jamais les estomper... La dernière chose difficile que je fais, c'est bien celle de t'aimer encore, même après ton départ.
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