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Journal Extime.
15 novembre 2011

Foutoir.

Parce que ces textes, je ne veux pas les perdre, malgré tout.

 

" Les mots sont souvent douloureux, souvent assassins et souvent difficiles à entendre mais, alors qu'on commence à ne plus en avoir à faire, ils reviennent plus fort et tuent toujours un peu plus. Les mots tendres sont les plus difficiles à dire, ils restent une sorte de cadeaux, une sorte de récompenses suite à une bonne conduite. La seule chance que nous pouvons avoir à les entendre le plus souvent possible c'est quand la personne qu'on aime profondément nous aime profondément en retour. "

" On connaît son premier Grand Amour, seulement quand on l'a perdu. C'est désagréable et pénible à vivre. On essaye de retarder le moment échéant, celui où tout sera terminé. On se laisse le droit d'espérer, au moins un peu. Comme pour se dire que rien n'est fini, qu'il nous reste une petite chance de tout réparer. Mais comment réparer quand le point de non-retour est atteint et que la seule et unique raison qui nous retienne encore c'est le fait de n'être pas prêt pour la rupture. Que se passera-t-il alors quand cet étape sera passée ? "

" On court tous après quelque chose, ou après quelqu'un. On court après la personne qu'on aime ou celle qu'on aimerait aimer. On court après le temps, après l'argent, après le bus, après une chose de toute façon. Quoique nous fassions nous courrons tout le temps. Et si ce n'est pas en sport, c'est dans le " tous les jours, tout le temps ". Nous essayons de faire tout ce que nous pouvons pour réussir à attraper ce après quoi nous courrons mais rares sont ceux qui peuvent affirmer avoir réussi.
C'est d'une extrême violence et ça finit toujours par faire mal comme jamais. Si ce n'est pas parce que nous n'avons pas pu obtenir ce quelque chose, on souffre tendrement et incroyablement parce que nous n'avons pas réussi à rattraper la personne que l'on aime et qu'on aurait aimé continuer d'aimer... Parfois, le temps ne sera pas suffisant pour panser une plaie... "

" Je regrette que nous ne soyons plus aussi amoureux qu'en ce jour-là. C'est peut-être la vie qui m'a tué, et je te le fais subir. Par peur de mourir, sans doute. Mais toujours avec une pointe d'haine envers moi, celle qui te fait du mal. Et celle qui ne pourra jamais te combler, celle tuée par le temps et par l'envie sans l'atteindre. Tu te forces, je le sais. Et je sais aussi que le jour où je serai à la lumière, loin devant le gouffre, continuant à marcher sur le chemin d'une vie aussi douloureuse qu'une épine dans un pied, tu vas m'abandonner. Parce que pour toi, il sera temps de partir... Et c'est ça, qui me fait terriblement peur. "

" C'est la partie où tu crois vivre, celle où tu as l'impression que l'Amour, le Véritable existe et qu'il est à toi. Mais c'est faux, c'est qu'une illusion prononcée par l'alcool, les hormones en ébullition et le manque de tendresse qui refait surface. Ne crois jamais en rien, ni en l'amour, ni en l'amitié, ni en quoique ce soit. Car tout finira par te décevoir, un jour où l'autre et, seulement à ta mort, un pied dans la tombe et l'autre soulevé prêt à s'y poser aussi que tu pourras te retourner et te dire : 'J'ai vécu, je suis venue, aussi. Mais je n'ai jamais ô grand jamais vaincu qui que ce soit, quoi que ce soit. Pourtant j'ai été moi, jusqu'au bout, j'ai donné sans jamais demander en retour ; j'ai saigné mon coeur pour l'offrir à la personne qui pour moi le méritait plus que tous les autres ; je me suis étouffée pour ne jamais salir l'air pur de ma voix trop pénible ; je me suis cachée le plus possible afin de ne pas détruire la rétine des gens et j'ai aimé, j'ai aimé à la Folie.' C'est à ce moment alors, que tu pourras poser le deuxième pied dans la tombe car tu auras montré que tu n'existais pas réellement. Ta perte sera moins lourde à encaisser "

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